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Qu'est-ce que la richesse ?

Au sens conventionnel, lorsque nous disons que quelqu'un est "riche", on entend que cette personne possède beaucoup d'argent sur son compte en banque. Mais la richesse, dans son essence, exprime un aspect beaucoup plus profond de la réalité : le bien-être. Il commence par des besoins essentiels de base auxquels chaque humain a droit : nourriture, eau potable, santé, vêtements, logement, éducation... Les humains ont également besoin de richesses immatérielles : amour, soins, temps libre, art, beauté, reconnaissance, développement personnel...

Une autre façon de formuler la richesse : la richesse est tout ce qui nous rapproche de ce qui est beau, bon et vrai.

 

Quelles sont les différentes formes de richesse ?

Il existe trois formes de richesse : échangeable, mesurable, exprimable (acknowledgeable en anglais -- terme intraduisible). Chacune est contenue dans la suivante, comme des poupées russes. Toutes ensemble, nous les appelons "richesse intégrale".

  • Richesse échangeable : nourriture, temps, énergie, services, ressources matérielles...
  • Richesse mesurable : performance, durabilité, santé physiologique, qualité...
  • Richesse exprimable : joie, amour, attention, confiance, beauté...


Plus d'infos sur la richesse

 

 

Que sont les monnaies ?

Les monnaies sont des outils permettant de voir et gérer les flux. Ainsi nous n'utilisons pas le mot "monnaie" dans son sens quotidien où il est confondu avec le mot "argent". Dans son sens universel et originel, les monnaies sont des systèmes conçus pour exprimer toutes les formes de richesses qui circulent dans une communauté.

Les monnaies existent partout autour de nous, dans la nature, dans nos corps, dans nos cellules... Tout système social, et la vie en général, a besoin de monnaies comme outil intermédiaire pour échanger, mesurer, stocker, réguler. Elles servent à échanger de la matière ou de l'énergie (eau, lumière, ATP dans nos cellules...), à mesurer l'état d'un système (hormones, influx nerveux...), à exprimer une expérience de la réalité (un cri de joie, une danse pour séduire, un sourire, un merci...).

Les monnaies expriment tout le spectre de la richesse : ce qui est échangeable (partiellement couvert par l'argent d'aujourd'hui), ce qui est mesurable, et ce qui est exprimable. L'alphabet a permis des représentation statiques de la réalité. Si on utilise leur plein potentiel, les monnaies peuvent nous offrir une représentation dynamique la richesse (les flux), autrement dit une façon inédite de représenter la réalité collective.

 

Quelle est la différence entre la monnaie et l'argent ?

L'argent, tel que nous le vivons au quotidien, est une forme particulière de monnaie. L'objectif de l'argent est de rendre les échanges faciles et universels au sein de la communauté qui l'utilise. C'est une unité de mesure, une unité d'échange, une réserve de valeur. Ainsi un kilo de pommes de terre peuvent être comparés à, et s'échanger avec, une heure de jardinage ou un litre de carburant.

Il existe de nombreuses autres formes de richesse, centrales dans nos vies, mais que l'on ne peut exprimer au moyen de l'argent (voir "richesse"). Exprimer le spectre entier de la richesse avec l'argent conventionnel, comme c'est le cas partout aujourd'hui, dégrade la richesse universelle en une forme échangeable, marchandable. Cela enferme l'humanité dans un paradigme mercantile dans lequel tout peut être vendu, acheté, possédé ; l'erreur épistémologique est considérable.

Les formes non-échangeables de richesse ont besoin d'être exprimées dans un langage des flux plus universel, plus large, et non avec l'argent. C'est ce que pour quoi sont faites les monnaies. Elles sont un outil symbolique que nous pouvons utiliser pour exprimer et gérer les courants dans le spectre tout entier de la richesse. Des monnaies différentes, avec des fonctions particulières, peuvent fonctionner en symbiose et de manière systémique : en tant qu'unités de mesure, de réserve de valeur, de jetons indiquant un état, d'outil d'échange, etc.

 

Qu'est-ce qui ne va pas avec l'argent actuel ?

L'argent conventionnel est rare, car il se concentre dans les mains de quelques uns et laisse le reste de la population privé de cet outil indispensable pour échanger.

Des communautés entières -- personnes, villages, villes, régions, entreprises, ONG, services publics, pays -- sont sous-monétarisés. La richesse est pourtant bien présente -- compétences, ressources, temps, amour, génie, biens, énergie entrepreneuriale, culture... -- mais les échanges ne se réalisent pas. Non par manque de richesse, mais par manque d'unités transactionnelles : l'argent. L'argent conventionnel s'est concentré quelque part ailleurs, offres et demandes ne sont pas exhaussés, la pauvreté survient. Un phénomène que l'on retrouve dans un écosystème privé d'eau.

Ce phénomène de concentration de richesse d'un côté, et de désertification de l'autre, s'appelle la loi de Pareto. Ce cercle vicieux augmente le fossé et l'inégalité entre riches et pauvres. Pratiquement 80% de l'humanité vit avec moins de 10 dollars (7 €) par jour, et presque 50% de l'humanité vit avec moins de 1 dollar (70 centimes) par jour (Source : banque mondiale).


Fermez les yeux et imaginez les personnes les plus sages que vous puissiez connaître sur Terre. Maintenant demandez leur de jouer une partie de Monopoly. Si elles suivent les règles du jeu, peu importe la sagesse ou la bonté individuelle de ces personnes, l'une finira riche et le reste finira pauvre. Cet effet Pareto est imbriqué dans les règles du jeu, il n'a rien à voir avec la sagesse des joueurs. Notre système monétaire possède ces mêmes propriétés de condensation.

Si les impôts ont pour rôle de redistribuer les richesses de manière équitable, à ce jour aucune stratégie fiscale n'est venue à bout de l'effet Pareto. Le jeu de Monopoly continue avec le même système monétaire, on redistribue un peu aux démunis pour que la partie ne s'arrête pas. Cela ne fait que diminuer la vitalité des échanges et de la vie sociale, et si la redistribution de l'argent est suffisamment importante, cela met éventuellement un autre personne au sommet. Les principes de condensation/désertification, eux, demeurent.

Fondamentalement, le problème est dans le système lui-même. Il peut aller à sa perte alors que chacun des acteurs ne le souhaite pas, comme l'a montré l'exemple simplifié du Monopoly.

En quoi les monnaies libres solutionnent les lacunes de l'argent conventionnel ?

Les flowplaces et les monnaies libres qui les parcourent permettent de concevoir des monnaies suffisantes pour la richesse échangeable, et non plus rares :

  • Si la monnaie se condense en un lieu (ce qui peut être dû à une forte activité économique tout à fait normale), elle ne déserte pas pour autant le reste de l'écosystème social. Il y aura tout simplement émission de nouvelle monnaie là ou elle manque, ou consomption là où il y en a trop. Il faut comprendre ce principe comme celui de l'eau ou de l'air : lorsqu'un vide se crée, il y a "aspiration" de nouvelles quantités ; lorsqu'un trop plein existe, il y a "évacuation" de l'excédent.
    Les mécanismes de régulation de la masse monétaire ont toujours été un casse-tête pour les pays et les économistes. Il a fallu mettre en place des organisations centralisées dont la fonction est d'analyser le marché et de prendre des décisions pour tout le monde. Avec les erreurs et abus de pouvoir que l'on sait. A l'heure d'internet, les mécanismes de régulation de la masse monétaire peuvent être "distribués", autrement dit répartis à tous les niveaux du système. Chaque acteur devient un régulateur de la masse monétaire globale. Plus besoin d'autorité centralisée. Il faut par contre mettre en place des structures holoptiques (lien).
  • La suffisance implique que la masse monétaire d'un collectif est toujours en proportion avec la capacité d'échange et de production de ce collectif. Il n'y en a jamais trop ni pas assez.
  • Cette propriété s'applique aux personnes également : si vous avez de la richesse à échanger, alors vous disposerez immédiatement, et gratuitement, de la masse monétaire nécessaire à vos échanges avec les autres. Ni plus, ni moins. Ce qui compte, c'est que le "bilan richesse" soit positif pour tout le monde. La monnaie n'est que l'outil qui va faciliter cela.


Les flowplaces et les monnaies libres mettent en application un droit fondamental et universel : chaque citoyen, chaque communauté a le droit de créer ses outils pour représenter et faire circuler la richesse. Aucune personne, aucune communauté ne devrait être dépendante de monnaies privées sous monopole, à moins qu'elles ne l'aient décidé.

 

Pourquoi le terme "monnaies libres" ?

Libres pour liberté. Rien n'oblige à ce que les monnaies soient un monopole contrôlé par quelques uns. Toutes les communautés ont le droit de créer les monnaies dont elles ont besoin pour que la richesse intégrale puisse circuler et grandir.

Libres car gratuites (free a ce double sens en anglais). Pourquoi payer pour acheter ce qui est un outil collectif ? Bien sûr il y aura toujours des coûts infrastructurels pour faire fonctionner le système, mais ils sont marginaux. Ainsi le coût ne doit pas contenir un supplément destiné à entretenir un monopole.

Monnaies car c'est le terme le plus universel, alors que le terme "argent" se réfère à une forme particulière de monnaie.

L'origine du mot "monnaie" en français vient du latin, du nom du temple de Junon -- Juno Moneta -- dans lequel étaient frappées les pièces romaines. L'origine du mot anglais currency vient du mot français "courant" (current en anglais), car la monnaie "coule" de personne en personne, dans l'économie. C'est le philosophe anglais John Locke qui pour la première fois, en 1699, utilisa cette métaphore.

 

Pourquoi le terme "flowplace" ?

Parce que ce n'est pas une simple "place de marché" (marketplace en anglais). C'est un espace dans lequel les flux de richesse peuvent être exprimés au moyen des monnaies, et la richesse c'est beaucoup plus que des biens et des services. "L'espace des échanges" est donc devenu "flowplace" en anglais.

 

Je veux / nous voulons créer une nouvelle monnaie pour notre communauté / pour notre organisation... quelle monnaie choisir ?

Il y a déjà une erreur dans la question. Demander "quelle monnaie me faut-il ?" c'est comme se demander "ai-je besoin d'un tournevis ou d'un marteau pour construire ma maison ?". Vous avez besoin des deux, et de bien d'autres outils. C'est la même chose avec les monnaies. Chaque communauté aura besoin d'un jeu approprié de monnaies qui fonctionneront ensemble de manière systémique.

Vous aurez au moins besoin d'une monnaie pour échanger (acheter/vendre), peut-être de monnaies pour mesurer (performance, nombre de transactions, énergie, émission carbone, etc), et de quelques monnaies pour exprimer une reconnaissance (l'expertise des gens, la confiance construite au fil des transactions avec les autres membres -- comme dans eBay --, ou le côté "cool" des personnes, etc).

Si vous décidez de créer une monnaie de type crédit mutuel pour échanger, vous pouvez décider de la lier avec la réputation construite par les personnes dans le collectif, afin d'établir des limites de crédit (en positif et négatif). Plus cette personne a gagné de la confiance, plus elle peut aller loin dans le positif ou le négatif.

Comme vous voyez, nous passons de l'âge de pierre -- une seule monnaie pour tout -- à l'ère des multi-monnaies qui, expriment le vivant social de manière beaucoup plus évoluée.

 

Que veut dire "MetaCurrency" ?

MetaCurrency (ou MétaMonnaie en français) est le nom de l'infrastructure et des protocoles indispensables à l'existence d'une économie open source, et pour que les monnaies libres puissent circuler et s'échanger de manière interopérable et standardisée. Cela demande de nouvelles approches techniques qui doivent fonctionner de manière non-monopolistique.

  • Open Identity (identité ouverte) : créer, gérer, posséder sa propre identité de manière fiable et indépendante de toute autorité centralisée
  • Open rules (règles ouvertes) : connaître les règles du jeu des monnaies auxquelles vous participez, et savoir quand elles changent ou évoluent
  • Open transport (transport ouvert) : un protocole qui permet à un participant de faire une transaction avec n'importe quel autre participant, et d'interagir dans n'importe quelle monnaie
  • Open data (données ouvertes) : la possibilité de partager, décentraliser et distribuer les données (par exemple l'état de votre compte), tout en assurant l'intégrité ainsi que la confidentialité... Cela doit également permettre aux participants de devenir leur propre autorité référente quant à leurs données et leurs transactions.

 

D'un point de vue technique, comment ça marche ?

Le flowplace est une application web open source sous Ruby-on-Rails. Elle est hébergée sur nos propres serveurs (TheTransitioner.org). Quiconque possédant un serveur et une expérience sur Rails peut télécharger le code source (gratuit et disponible sur github) et implémenter son propre flowplace.

Le flowplace est développé en synergie étroite avec le projet MetaCurrency.org. Ainsi intègre-t-il la première implémentation du eXtensible Game Format Language XGFL, un langage basé sur le XML que nous avons développé, qui sert à générer les caractéristiques de tous types de monnaies. Le flowplace continuera d'intégrer les développements de MetaCurrency.org, en particulier les composants qui permettront de déployer un réseau MetaCurrency global. Cela permettra au flowplace de s'intégrer naturellement dans le large écosystème, et l'immense diversité des monnaies que l'infrastructure MetaCurrency nourrira.

 

Les monnaies libres sont-elles légales ?

Aucune loi dans aucun pays ne couvre l'immensité des monnaies, mais de nombreuses de lois en couvrent certains aspects.

Aux USA, par exemple, certaines taxes fédérales régulent le troc. Certains usages des monnaies libres peuvent être interprétés comme ne respectant pas ces lois si les participants ne déclarent pas leurs échanges. Mais n'oublions pas que d'autres pays n'ont pas de telles lois ; rapidement des questions légales se poseront de manière acérée quant aux transactions transfrontalières. Un autre exemple : certains pays, et de nombreux états des USA ont des lois qui couvrent l'émission de coupons (points de fidélité, air miles, etc). Certaines monnaies libres peuvent être vues comme des coupons et tomber sous ces lois.

Ainsi la légalité d'une monnaie dépend de ses règles opératoires, et comment la juridiction compétente les interprète.

Le challenge essentiel est que les monnaies libres sont un changement de paradigme. Elles nécessitent une nouvelle compréhension, à savoir comment les monnaies font partie d'une large famille de systèmes d'information destinés à exprimer et développer la richesse. Cela implique forcément le consensus que ces systèmes sont un droit fondamental pour tous, et pour toute organisation. Ce changement de paradigme crée une nouvelle évolution sociale, les lois suivront beaucoup plus tard. Ce fut le cas pour l'abolition de l'esclavage, l'égalité des sexes et des races, la liberté d'expression, la liberté religieuse, le droit de se réunir, etc.

Ainsi, d'un côté les Nations revendiquent leur droit régalien de battre monnaie au nom des citoyens, mais de l'autre ce droit a été abandonné au secteur bancaire privé. D'un côté les Constitutions déclarent le droit d'égalité et de sureté de la personne, de l'autre l'argent conventionnel va à l'encontre de ces intentions. Fort heureusement, les monnaies libres vont nous libérer de ces contradictions fondamentales.

 

Les flowplaces et leurs monnaies libres sont-ils un moyen d'échapper aux impôts ?

Absolument pas. Les impôts ne sont pas liés à une monnaie donnée, ils s'appliquent à une Nation et ses citoyens, indépendamment de la monnaie. Les transactions opérées dans une monnaie de richesse échangeable, au sein d'un flowplace donné, demeurent imposables si la loi du lieu de transaction le postule.

Et pour cause, dans le flowplace il sera aisé d'implémenter des fiscalités nationales dans les règles mêmes des monnaies. Notons que d'autres systèmes de prélèvement peuvent aussi être implémentés dans les règles du jeu, car de nombreux participants souhaiteront qu'une partie de la richesse générée soit redistribuée ou mise de côté pour le bien commun, indépendamment d'une quelconque juridiction !

 

Les monnaies libres ne vont-elles pas attirer l'hostilité des gouvernements ?

Les gouvernements peuvent être hostiles ou favorables aux monnaies libres. Certes nous sommes devant le scénario typique où les gouvernements actuels incarnent l'ancien paradigme et font tout pour le maintenir en place. Ce faisant ils s'attirent des forces créatives qui ouvrent des voies innovantes vers de nouveaux paradigmes. Il fut un temps où l'esclavage était légal et défendu par les États du fait qu'une large portion de l'économie était fondée dessus. L'économie d'aujourd'hui étant fondée sur l'argent, il se trouvera certainement de nombreuses personnes de pouvoir pour dire qu'il n'existe pas d'avenir sans lui.

Mais il existe d'autres scénarios. Face aux enjeux immenses, les gouvernements parfois s'intéressent à la voie ouverte par les visionnaires. Nous pensons que les monnaies libres englobent des valeurs plus universelles, et qu'elles génèreront une économie plus juste et durable pour les citoyens. De fait, elles portent les valeurs fondatrices de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ! Au bout du compte, quel gouvernement voudra stopper cette déferlante évolutionniste ? Un jour les monnaies libres deviendront la norme.

 

Les banques ne vont-elles pas être encore plus hostiles ?

Tout comme pour les gouvernements, plusieurs scénarios sont possibles pour les banques. En pratique les banques vont bientôt perdre leur monopole sur l'émission coûteuse de la monnaie. Cela en fera violemment réagir plus d'une et elles feront tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir leur privilège. Cependant à l'intérieur même des banques, de plus en plus de dirigeants comprennent les limitations systémiques liées à la monnaie de crédit, et recherchent une voie de sortie.

Le rôle originel de la banque est d'aider les personnes à gérer et investir intelligemment leur épargne ; ce n'est que récemment dans l'histoire que les banques se sont mises à faire du profit en émettant de la monnaie.

Quelques banques, fort heureusement, seront plus intelligentes et visionnaires que les autres. Elles verront une merveilleuse opportunité de créer des services innovants et utiles dans le monde des monnaies libres. Elles retourneront à leur mission originelle, et pourront reconstruire la confiance qu'elles ont perdue.

 

Êtes-vous contre les banques et les gouvernements ?

Absolument pas. Nous œuvrons pour un monde juste dans lequel les Droits de l'Homme, la transparence et la responsabilité sont mis en application. Plutôt que de lutter contre l'ordre en place, nous préférons rechercher activement des innovations qui marchent et qui inspirent le changement. Notre espoir le plus profond est que gouvernements et banques voient l'opportunité qui se présente à eux avec les monnaies libres et les flowplaces, de manière à ce qu'ils puissent évoluer et remplir leur mission fondamentale.

 

Les monnaies libres ne vont-elles pas provoquer l'inflation ?

L'inflation est une propriété inhérente à une monnaie unique. Elle se produit lorsque les utilisateurs de cette monnaie ne peuvent plus suivre avec exactitude la valeur que cette monnaie est censée exprimer. Certaines monnaies libres pourront certes être sujettes à l'inflation si leurs règles d'émission ne fonctionnent pas bien.

Mais fondamentalement, les monnaies libres en tant que vaste écosystème pourvu d'une immense diversité résoudront la question de l'inflation du fait d'évoluer dans un espace créatif concurrentiel. Si les gens ont le choix entre différentes monnaies, ils choisiront celles qui les aident le mieux à développer la richesse, et ce seront celles qui auront le moins de potentiel inflationniste, au contraire de l'argent conventionnel.